19 Fév Dossier 335 – La grotte
Synthèse du projet
Il fait noir. Là, seulement, un peu de lumière. A peine quelques lueurs. J’y devine une issue. Il faut y aller, mais en même temps, j’ai si peur. Tant pis. Je m’y engouffre en toute hâte.
Tiens, curieux cet objet. Je me demande bien ce que cela peut être. J’en fais le tour tout en touchant la matière qui a l’air douce et fraîche. C’est carré. Une faille. Je m’y faufile tranquillement.
Oh non, j’entends un bruit. Mais il a l’air lointain, comme un écho. Est-ce un danger ?
Il me faut me dépêcher. Devant moi, ce n’est qu’ascension. Je n’en vois pas la fin. Alors vite.
Il me semble entendre quelques bruissements, je me demande ce que cela peut être. C’est curieux, le carré est en fait un rond. Et dans le rond, un autre rond. De là émane une drôle de lumière. J’ai presque l’impression d’être à la sortie d’une caverne.
Je grimpe et tourne sans cesse. Épuisant. J’heurte sans le vouloir les parois m’entourant.
Elles sont froides et semblent humides. Il règne une drôle d’atmosphère. Une lumière fantomatique se dégage du centre l’espace.
On peut descendre. Je n’en vois pas le fond, comme les parois tournent sur elles même. Je me demande jusqu’où cela va. Je sens que le sol est rugueux sous mes pas.
Je ne risque pas de glisser. Le puit d’où s’échappe le flot de lumière est percé d’une ouverture. J’y passe la tête, et lève les yeux. En haut, le ciel.
En bas, les ténèbres. Je les vois derrière moi. A travers le cylindre creux du milieu de l’espace. Elles enveloppent tout. Je discerne à peine l’issue par laquelle je suis rentré.
C’est une course contre la nuit. Le bruit de pas se rapproche. J’halète. Il faut monter plus vite.
Je descends, pas à pas, la main plongée dans le coeur même de la paroi entourant les marches. Celle-ci a été comme moulée pour justement s’y aggriper. Ses stries ponctuels mais répétitifs trahissent un puzzle régulier de grands pans de cette matière douce et brillante.
La lumière émanant du centre se fait plus vive. Je remonte en surface. Je respire un peu mieux. Même si le bruit est plus proche. Toujours plus proche. Et s’il fallait redescendre ? Je me retourne. Cette plongée dans l’obscurité donne le tournis. Non. De l’avant.
Je discerne de plus en plus le bruissement de tout à l’heure. Je suis à quelques pas de savoir ce que c’est. Alors j’accèlère un petit peu plus ma descente, pour savoir. Un peu plus vers l’obscurité. D’ailleurs, si j’allumais?
Description du projet
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